Le médiateur doit être neutre et impartial, ne doit pas montrer de sympathie pas plus que d’antipathie pour l’un ou l’autre des médiés. Il peut cependant être empathique, au sens qu’en donne la définition de Carl Rogers (voir sa fiche wikipedia) que voici :
L’empathie ou la compréhension empathique consiste en la perception correcte du cadre de référence d’autrui avec les harmoniques subjectives et les valeurs personnelles qui s’y rattachent. Percevoir de
manière empathique, c’est percevoir le monde subjectif d’autrui « comme si » on était cette personne (sans toutefois jamais perdre de vue qu’il s’agit d’une situation analogue, « comme si « ).
La capacité empathique implique donc que, par exemple, on éprouve la peine ou le plaisir d’autrui comme il l’éprouve, et qu’on en perçoive la cause comme il la perçoit (c’est-à-dire qu’on explique ses
sentiments ou ses perceptions comme il se les explique), sans jamais oublier qu’il s’agit des expériences et des perceptions de l’autre.
Si cette dernière condition est absente, ou cesse de jouer, il ne s’agit plus d’empathie mais d’identification.
Extrait de Psychothérapie et relations humaines (1962)
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